Saint-Gobain a célébré ses 350 ans en 2015, est passé d’une manufacture Royale sous Louis XIV à un acteur majeur de l’industrie de l’habitat à travers le monde. Les entreprises plus anciennes relèvent souvent de savoir-faire provenant de l’artisanat comme la fabrication de cire et d’encens (ex. Trudon, fondé en 1643 par Claude Trudon, qui d’une boutique dans Paris va se développer par notamment la création d’une manufacture en périphérie et ajouter d’autres activités de production à celle de la commercialisation) ou de la bijouterie (ex. la famille italienne Mellerio qui s’installe à Paris en 1515 pour faire le commerce d’objets précieux, et toujours active 500 ans après !) ou du textile (Jean Roze depuis 1470).
Avoir 20 ans en 2016
Être né en 1996 c’est appartenir à la génération Z selon les sociologues. Comment se trouvent les jeunes de la génération Z dans leur vie d’étudiant ou de professionnel ? Est-ce une génération insouciante, avec des jeunes qui ne pensent qu’à fêter leurs 20 ans ? Voici quelques infos qui proviennent d’une étude (sur les 18-34 ans : générations Y et Z). Il est aujourd’hui, alors que les entreprises ont bien compris les enjeux, plus difficile de trouver un stage dans le cadre de ses études supérieures. Il faut dire que le nombre d’années d’études post-bac progressant, il y a forcément plus de demandes (certaines entreprises reçoivent parfois jusqu’à 700 demandes pour un seul poste de stagiaire). L’insertion est de plus en plus difficile dans la vie active. Stages bidon, galères des petits boulots, parcours de CDD en CDD, difficile pour cette génération de croire aux grandes promesses d’épanouissement par le travail. Leur vision du monde de l’entreprise est de plus en plus critique. Les stagiaires savent que leur poste est uniquement celui de stagiaire, et qu’après leur période, un autre stagiaire viendra les remplacer. La transformation du stage en emploi est assez rare finalement.
Alors qu’elles sont les attentes des générations Y et Z de leurs employeurs ? 47 % d’entre eux demandent avant tout d’être plus attentif aux conditions de travail car 44 % veulent qu’elle leur préserve un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Un salaire qui permet de profiter de la vie au fil des jours et de pouvoir vivre des moments de détente (soirée entre amis, vacances, voyages…) est estimé être une vie normale (gagner pas moins de 2.000 euros mensuel étant l’objectif). 54 % des sondés restent optimistes. Pourtant beaucoup font le choix à 25 ans de poursuivre encore et encore leurs études. Ils n’ont pas hésité à changer plusieurs fois de filières, marqué une pause avant de reprendre une nouvelle orientation. Avec un bac+5 (en communication notamment !) aujourd’hui on peut galérer alors qu’avec un CAP on trouve un job en quelques jours. Est-ce un problème de motivation ? Le système de l’offre en formation reflète-t-il les besoins de la société ou simplement vante-t-il des métiers tendances sans coordination avec la réalité des besoins dans le marché du travail ? Filières de formation sans espoir, contrats précaires, barrières à l’entrée de la vie active pour s’établir (logements inaccessibles, filtres des banques et du financement….) certains font le choix de l’exil à l’étranger pour tenter leur chance et rendre leurs parcours différents. Les générations Y et Z savent qu’ils pourront compter principalement sur eux-mêmes… et sur leur famille !
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